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MotoGP - Fabio Quartararo : "Je n'ai pas fait une belle course mais je m'en fous, je suis champion du monde"

Julien Pereira

Mis à jour 24/10/2021 à 17:56 GMT+2

GRAND PRIX D'EMILIE-ROMAGNE - Et Fabio Quartararo a fini par lâcher prise. Après avoir parfaitement contrôlé ses émotions tout au long de la saison, le Français s'est laissé submerger, ce dimanche, à Misano. En larmes à l'arrivée, le champion du monde n'a pas toujours trouvé les bons mots. Même si, dans un éclair de lucidité, il s'est souvenu que sa course ne s'était pas déroulée comme prévu.

Fabio Quartararo (Yamaha) en larmes après avoir décroché son titre de champion du monde, au Grand Prix d'Emilie-Romagne 2021

Crédit: Getty Images

À vos yeux, et aux nôtres, Fabio Quartararo s'était quelque peu compliqué la tâche, samedi, après une qualification délicate. Cette 15e place sur la grille de départ du Grand Prix d'Emilie-Romagne n'était pas une franche réussite pour lui non plus. Mais dans son esprit, elle avait fini par devenir une occasion de décrocher cette couronne avec panache. Avant cela, personne ne pensait, et certainement pas lui, que ce titre pouvait lui échapper. Alors, autant tout faire pour la coiffer le plus tôt possible...
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Quartararo en mode domination : les chiffres d'une saison de champion

À l'exception d'un départ médiocre, le Français a effectivement tout mis en œuvre pour briller. Car il avait une petite idée derrière la tête : finir sur un podium qui, même s'il ne lui aurait pas forcément assuré le titre en cas de présence de Francesco Bagnaia, aurait démontré à quel point sa supériorité demeurait incontestable. Finalement, tout ne s'est pas tout à fait passé comme prévu. Et la chute de l'Italien en fin de course lui a offert le titre sur un plateau. "On n'a pas réussi à vraiment faire une belle course, comme je le voulais, a-t-il commenté, encore ému, au micro de Canal+. Mais je m'en fous, je suis champion du monde. Aujourd'hui, je peux tout me permettre."
Je n'ai jamais été leader d'un championnat en Moto2 et en Moto3 et je suis champion MotoGP
En contrôle durant toute la saison, y compris ce dimanche en course, le prodige niçois s'est permis de lâcher prise au passage de la ligne d'arrivée. D'abord avec des larmes, inévitables, ensuite avec une danse préparée mais dont le contexte a rendu l'exécution plus difficile. Et enfin face aux micros des journalistes, où les sentiments ont semblé affecter sa lucidité. "J'aurais pu finir dernier, la sensation aurait été la même", a-t-il d'abord certifié. Avant de se rattraper : "Je ne sais pas quoi dire. Je suis en train de raconter n'importe quoi, mais tout ce que je sais, c'est que je suis champion du monde devant toute ma famille."
Champion du monde, aussi, devant des vidéos illustrant tout son parcours et diffusées sur des écrans géants juste après le drapeau à damier. Parcours qui fut tortueux. Et parfois chaotique. "C'était tellement d'émotions de revoir toutes ces images, a-t-il lâché sur Canal+. Voir cette célébration, ce casque [en or pour l'occasion], le public italien qui me supportait... Je n'ai jamais été leader d'un championnat en Moto2 et en Moto3 et je suis champion du monde MotoGP. C'était mon plus grand rêve." Et celui de tous les passionnés de moto français.
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