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Federer sur son absence à Bercy : "Je dois me sentir fit pour Londres… et pour la saison prochaine"

Cyril Morin

Mis à jour 29/10/2017 à 23:16 GMT+1

MASTERS 1000 PARIS-BERCY - Après sa victoire à domicile à Bâle ce dimanche, Roger Federer a pris la décision de ne pas venir à Bercy cette année. En cause, un calendrier trop chargé et un objectif clair : être au top de sa forme pour le Masters de Londres. Attendue, cette décision a cependant été longuement expliquée par l’intéressé.

Roger Federer

Crédit: Getty Images

"C’est dur de ne pas aller à Paris…". Après une pizza digérée devant les caméras, Roger Federer n’a pas tourné très longtemps autour du pot. Forcément, ses explications étaient attendues. Après son nouveau sacre à domicile ce dimanche face à Juan Martin Del Potro, le Suisse a pris la décision de ne pas participer au Masters 1000 de Bercy qui débute ce lundi.
Un choix qu’il avait en réalité pris depuis longtemps mais dont l’officialisation dépendait de son sort bâlois. Forcément, après l’ivresse de la victoire, difficile de casser l’ambiance. Mais Federer a été honnête et a répété sa rengaine habituelle : à 36 ans, il ne peut courir deux lièvres à la fois. "Bâle m’a pris beaucoup d’énergie. Je sens que mon corps a besoin de repos".
Car, oui, Londres passe avant le reste désormais. Spécialiste en indoor, Federer n’a qu’une envie : terminer l’année sur un titre. Histoire de prouver que, malgré sa place de numéro 2 mondial, c’était lui le patron en 2017 : "Je dois me sentir fit pour Londres mais aussi pour la saison prochaine…"
La pire chose que je puisse faire, c’est de chasser la place de numéro un
D’ailleurs, si certains pensaient le voir s’aligner à Paris juste pour essayer d’aller chercher, à l’arraché, la place sur le trône au 31 décembre, Federer l’a dit et répété : ce n’est plus une priorité. "La pire chose que je puisse faire c’est de chasser la place de numéro un physiquement et mentalement, je dois respecter mon âge" a-t-il expliqué.
A 36 ans, il a pourtant retrouvé ses jambes de 20 ans (ou presque) pour décrocher un 7e titre cette saison. Du jamais vu pour lui depuis 2007. De quoi ressentir de la fierté, très clairement : "Ça me rend fier de lutter ainsi, évacuer les frustrations et de gagner ainsi... C’est beau d’arriver à trouver des ressources" a encore avancé RF.
C’est peut-être d’ailleurs une qualité à signaler : Federer ne s’enflamme pas. Malgré sa saison garguantuesque qui pourrait lui donner des envies de faire plus, pour gagner plus, le Suisse a fait le choix d’être raisonnable. Le tout pour éviter une blessure qui pourrait signer le glas de son super come-back voire d’une carrière qui, n’en déplaise aux amoureux et aux romantiques, commence à toucher à sa fin. "Je n’ai vraiment pas envie de me blesser. Le souvenir de Montréal est resté longtemps dans le ‘système’" a-t-il compléter en référence au tournoi canadien où il avait ressenti une gêne au dos.
Alors, si vous voulez revoir un Fedexpress, il faudra attendre Londres. N’en déplaise aux Parisiens, grands cocus dans cette histoire. Mais le Suisse sait ce qu’il veut. Et visiblement, cela ne passe plus par Paris. Pour toujours ? C’est une autre question qu’il n’a pas abordé. Après tout, qui sait où en sera RF l’année prochaine au même moment de la saison ? Personne, même pas lui. Mais on se doute qu’il a bien une idée en tête : au sommet. Histoire de repousser encore les limites.
Roger Federer à Bâle
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