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Forcément, Julien Boutter n'a pas accueilli la nouvelle avec un grand sourire. Mais le directeur du tournoi de Metz (21-27 septembre), lucide, comprend le report de Roland-Garros, qui vient se glisser sur ses dates (20 septembre - 4 octobre). Contrairement aux circuits ATP et WTA, ce dernier a d'ailleurs assuré avoir été prévenu en amont par le président de la FFT Bernard Giudicelli. Ainsi, Boutter, qui "conçoit" et "défend parfaitement" ce positionnement, assure que "l'aspect déception a duré cinq minutes".
"Il faut prendre ça avec philosophie"
"Ce sont des périodes assez incroyables, a-t-il expliqué au quotidien. Mais c'est peut-être un mal pour un bien, comme des périodes de jachère. Il faut prendre ça avec philosophie : le tennis a plus à perdre de ne pas avoir un Roland-Garros que de ne pas avoir un Moselle Open. Si on est intelligent, tout le monde peut en sortir grandi et limiter la casse."
Dans un calendrier tennistique à repenser, Julien Boutter assure qu'il va désormais travailler avec l'ATP. Avec un but : trouver une place pour le Moselle Open. "Est-ce que par exemple on ne décale pas certains tournois ? Est-ce qu'on ne trouve pas quelques semaines, en espaçant la période entre la tournée asiatique d'octobre et le Masters de novembre, pour intercaler cinq-six tournois qui n'ont pas pu se jouer ? Ça fera partie des discussions qui vont naître rapidement à partir de maintenant", annonce-t-il, lui qui estime avoir encore "une chance".