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Chahut en tribunes, orgie de buts et Majax de l'OM : les tops et les flops de la 34e journée

Vincent Bregevin

Mis à jour 25/04/2022 à 12:34 GMT+2

LIGUE 1 - Une ambiance bizarre dans certaines tribunes, des buts à foison, un magicien nommé Gerson, l'attaque mitraillette du Stade Rennais, une performance enfin digne du talent d'Houssem Aouar, des Girondins incapables de tenir un score, l'anniversaire gâché de Metz et le cauchemar sans fin de Timothée Kolodziejczak : voici les tops et les flops de la 34e journée.

La fête à l'extérieur du Parc des Princes pour le titre du PSG - Les tops et les flops de la 34e journée de L1

Crédit: Eurosport

Les tops

  • Une belle orgie de buts
Les filets ont bien tremblé sur les terrains de L1 ce week-end ! Pas moins de 35 buts ont été inscrits sur l'ensemble des dix matches, soit le deuxième total le plus élevé de la saison derrière la 31e journée (38 buts) et à égalité avec la 22e journée (35 buts). La palme revient évidemment à Nantes - Bordeaux, avec huit buts (5-3) et un scénario assez exceptionnel. Comme les Canaris, Lyon et Rennes ont également marqué cinq fois, respectivement face à Montpellier (5-2) et Lorient (5-0) tandis que Monaco a réussi la performance d'inscrit quatre buts à l'extérieur face à Saint-Etienne (1-4). Il n'y a aussi pas eu de 0-0 à déplorer. Bref, un week-end parfait pour les amateurs de buts !
  • Gerson, un but de prestidigitateur
C'est le Gérard Majax de Marseille. Gerson a inscrit un but de magicien pour offrir la victoire à l'OM sur la pelouse de Reims (0-1). Servi subtilement sur le côté gauche de la surface par Dimitri Payet, le Brésilien a éliminé Andreaw Gravillon d'un crochet après une sublime feinte de corps avant de glisser le ballon dans le coin opposé du pied droit, avec finesse et sang-froid. Un geste de grande classe pour le milieu olympien, auteur de son 6e but en L1 cette saison. Il fallait bien ce tour de passe-passe pour percer une défense champenoise ultra-solide et permettre à l'OM de garder ses distances à la deuxième place du classement.
  • Aouar, enfin !
Il cristallisait un peu les critiques à l'encontre de l'OL ces dernières semaines. Et ce n'était pas injustifié. Houssem Aouar n'a jamais vraiment donné la pleine mesure de son talent cette saison. A l'image d'une prestation bien terne lors de la défaite lyonnaise à Brest en milieu de semaine (2-1). Le milieu des Gones a incarné la réaction de son équipe face à Montpellier (5-2). Auteur du but qui a permis au club rhodanien de reprendre un avantage décisif en seconde période, il a définitivement scellé le succès des siens en s'offrant un doublé en fin de match. Cela ne calmera pas forcément la vindicte des supporters de l'OL. Mais c'est déjà un pas en avant pour Aouar.
  • Rennes, la réaction d'un cador d'Europe
Rennes restait sur deux défaites consécutives et se devait de réagir dans le derby face à Lorient pour repartir de l'avant dans la course à la Ligue des champions. Mission brillamment accomplie grâce à l'argument principal de la formation de Bruno Genesio : le jeu offensif. Cinq buteurs différents pour illustrer la démonstration collective rennaise, deux buts marqués en infériorité numérique et une manita passée aux Merlus pour confirmer que le club breton n'a pas d'équivalent dans les grands championnats d'Europe. Aucun autre club du Top 5 européen n'a en effet gagné autant de matches par cinq buts d'écart que le SRFC. Remarquable.

Les flops

  • Drôle d'ambiance en tribunes
Côté tribunes, c'était un week-end franchement bizarre. A Lyon, où la large victoire lyonnaise face à Montpellier (5-2) a été ternie par les incidents entre Karl Toko Ekambi et une partie du public des Gones. A Saint-Etienne, où les célébrations de l'anniversaire des Green Angels, quoique spectaculaires, ont entraîné l'interruption de la rencontre pendant près d'une demi-heure.
Ou à Paris, où une partie des supporters parisiens a quitté le stade avant la fin de la rencontre pour célébrer le titre du PSG à l'extérieur du stade pendant que le Parc sonnait creux. A Nice, le stade était franchement clairsemé pour un club qui joue l'Europe même si le Gym a gagné (1-0). Et à Lille, la victoire face à Strasbourg (1-0 a été saluée par les sifflets des supporters lillois, hostiles envers leur direction. Drôle d'ambiance en tribunes...
  • Le cauchemar de Kolo continue
Sa saison déjà cauchemardesque a pris une nouvelle dimension contre Monaco (1-4). Dans une rencontre où Timothée Kolodziejczak, déjà coupable d'une grossière faute qui avait coûté le penalty de la défaite stéphanoise dans le derby face à l'OL, a inscrit son deuxième but contre son camp en l'espace de trois semaines. Après avoir déjà trouvé ses propres filets contre l'OM (2-4), le défenseur stéphanois, décidément très mal inspiré, a récidivé contre l'ASM en taclant le ballon dans son but. Déjà conspué auparavant par les supporters des Verts, "Kolo" a été remplacé dans la foulée. Inconsolable, il était en larmes dans le vestiaire, de l'aveu de son entraîneur Pascal Dupraz. Dur…
  • Bordeaux ne sait vraiment pas gérer
Bien sûr, il y a d'ores et déjà ce record, ces 84 buts encaissés cette saison, une première en Ligue 1 ces 40 dernières années. Mais ce qu'on retient de la défaite de Bordeaux à Nantes, c'est l'incapacité des Girondins à tenir un score à leur avantage. C'était déjà le cas contre Saint-Etienne mercredi, où ils avaient concédé un nul (2-2) après avoir eu un break d'avance. C'était encore plus flagrant dans le derby contre les Canaris. Bordeaux a mené 0-2 avant de se faire rejoindre à 2-2, puis 2-3 avant de finalement s'incliner 5-3. Une gestion catastrophique qui a coûté six points en une semaine au 19e du classement. Et avec six points de plus, il serait hors de la zone rouge…
  • Metz, le triste anniversaire
Il y avait du beau monde dimanche à Saint-Symphorien pour disputer le match des légendes et célébrer les 90 ans du club lorrain. Mais celui-ci avait surtout besoin d'une victoire contre Brest dans un match qui ressemblait furieusement à celui de la dernière chance pour la lanterne rouge. Malheureusement, l'équipe de Frédéric Antonetti a eu tout faux.
Une première période hors-sujet, un but concédé, un manque d'adresse et de réussite sur ses occasions d'égaliser, deux exclusions en deux minutes (Jemerson et Oukidja) pour plomber définitivement ses chances revenir au score, et un but refusé par le VAR pour couronner le tout. La défaite (0-1) a gâché la fête. Et la descente en L2 paraît désormais inévitable.
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