L1 | Troyes - OM : 0-2 | Valentin Rongier : "Il y a un sens du sacrifice dans cette équipe"

ParSimon Farvacque

Mis à jour 12/01/2023 à 08:51 GMT+1

LIGUE 1 - Une victoire solide. L’OM a gagné sur la pelouse de Troyes mercredi (0-2), sans survoler la rencontre mais sans trembler. Igor Tudor et Valentin Rongier retiennent surtout les leviers mentaux de la réussite phocéenne. Celle-ci passe aussi par une dimension tactique, mais rigueur et sens du sacrifice valent à Marseille d’être 3e après 18 journées, avec 39 points au compteur.

Chancel Mbemba ouvre le score à Troyes : la joie des Marseillais - 11/01/2023

Crédit: Getty Images

L’OM d’Igor Tudor semble avoir gagné le cœur de ses supporters – ce qui n’était pas gagné. Il ne claque pas cinq buts par match, mais il se dégage de lui cohérence et envie. Mercredi à Troyes, Marseille a été maître des débats, pour gagner (0-2) et s’approcher à 2 points du RC Lens, dauphin du PSG. "Ce que j'apprécie le plus chez les joueurs, c'est cette mentalité, cette volonté de gagner", a salué l’entraîneur phocéen.

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Même son de cloche du côté de Valentin Rongier, sur Prime Vidéo. Strass et paillettes attendront, c’est l’état d’esprit qui est mis en avant : "On travaille bien à l’entraînement et il y a un sens du sacrifice dans cette équipe qui nous permet de ne pas penser et de tout donner pour le partenaire, pour l’équipe." Les Phocéens ne comptent pas leurs efforts : "On a fait un match très, très sérieux ce soir (mercredi, ndlr) avec beaucoup d’intensité."

Ligue 1

Rongier salue la droiture de Tudor : "Je l'ai défendu et je le fais encore"

01/06/2023 à 22:44

Chancel Mbemba (Marseille) a marqué face à Troyes, mercredi 11 janvier 2023. / Ligue 1

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Perfectionnisme et "jeu huilé"

"On arrête de jouer lors des 15 dernières minutes et on se fait peur, mais dans l’ensemble c’est un bon match de notre part", note quant à lui Jordan Veretout, auteur du but du break dès l’entame du second acte. Un témoin de l’exigence qui règne chez les Marseillais. Tudor abonde, en insistant sur la capacité de ses joueurs à "être sérieux, (à) faire attention aux détails. C'est mentalement qu'on arrive à se concentrer pour ne pas faire d'erreur et c'est la clé, on l'a vu ce soir."

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Mais toute la bonne volonté du monde ne serait rien sans une bonne organisation. D’autant plus difficile à conserver, avec un coach qui demande tant de polyvalence ? "Que l’on nous mette à notre poste de prédilection ou à un autre, on sait comment l’équipe doit jouer et cela facilite les choses", assure Rongier, parfois utilisé en défenseur latéral et qui glisse tout de même : "Je suis forcément content, épanoui, au milieu de terrain."

"On a un jeu qui est huilé, c’est automatique sur le terrain, on sait à qui on doit faire la passe, à quel moment on doit faire la passe", poursuit le capitaine des troisièmes de Ligue 1. Plaisant sans être ultra spectaculaire, l’Olympique de Marseille version Tudor, c’est 39 points en 18 journées. Le technicien de 44 ans - privé de Dimitri Payet lors de cette rencontre qui a vu les débuts de la recrue Ruslan Malinovskyi - prévient, pour que la rigueur passe toujours avant les rêves de grandeur : "Il ne s'agit pas de savoir jusqu'où on peut aller, il faut simplement se préparer pour le prochain match."