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Ligue 1 I les tops et flops de la 19e journée I Brest plane, Ayew s'envole, Danilo s'écroule

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 29/01/2024 à 17:37 GMT+1

La formidable épopée de Brest qui se poursuit face au PSG, le but extraordinaire d'André Ayew avec Le Havre contre Lorient, les malheurs de Vitinha avec l'OM contre Monaco, un Danilo pas souverain dans la défense de Paris, un doublé qui en dit long pour Martin Terrier avec Rennes contre l'OL : voici les tops et les flops de la 19e journée de Ligue 1.

Brest a signé une performance remarquable face au PSG : Les Tops et les Flops de la 19e journée de L1

Crédit: Getty Images

Les tops

  • L'envol d'Ayew
Il y a la beauté du geste. Mais aussi sa difficulté. Déjà buteur de la tête quelques minutes plus tôt, André Ayew a parachevé son show d'un superbe retourné acrobatique pour offrir le point du nul au Havre à Lorient (3-3). Le Ghanéen, déjà buteur quelques minutes plus tôt, n'était pourtant pas en position idéale sur ce dernier ballon dans la surface. Il a dû faire quelques pas pour se replacer vers l'arrière avant de s'envoler pour reprendre le ballon et l'expédier hors de portée de Yann Mvogo. Son but n'en est que plus remarquable. Et restera certainement comme l'un des plus beaux de la saison.
  • Brest a joué le jeu
Ce n'est pas toujours évident d'imposer son jeu au Parc des Princes. C'est exactement ce que Brest a su faire, et ce qui lui a permis de prendre un point contre un PSG défaillant. Mais s'il l'a été, c'est aussi parce que Paris n'a pas su enrayer la machine d'Eric Roy. Elle n'a jamais dérogé aux principes de son entraîneur, même avec deux buts de retard à la pause. Son abnégation a été récompensée par un nul largement mérité. Et son talent incarné par le deuxième but magnifique de Matias Pereira Lage, d'une talonnade au terme d'une action remarquable. La preuve que Brest n'est pas troisième par hasard. Et qu'il pourrait même viser encore plus haut…
  • Terrier, un doublé qui en dit long
C'est le genre de détails qui n'en est pas car ça peut tout changer pour la suite de la saison du Stade Rennais : Martin Terrier est bel et bien de retour, comme en témoigne son doublé contre Lyon ce vendredi (2-3). Depuis quelques semaines, l'ancien Lyonnais semble retrouver ses sensations, lui qui avait manqué plus de neuf mois après sa grave blessure au genou. Tous les voyants semblent même au vert : plus à l'aise dans le 4-4-2 où il joue dans l'axe, plus en jambes, il a trouvé un partenaire de choix avec Désiré Doué. Surtout, il vient de marquer deux fois de rang, contre l'OM et donc face à Lyon, son ancien club et meilleur ennemi. Rennes espère que cela se confirmera car s'il retrouve son leader offensif de 2022, la fin de saison n'aura clairement pas la même saveur.
  • Kari, l'acte de naissance
Il était présenté comme l'un des joueurs les plus prometteurs du PSG. Et son prêt à Lorient devait lui permettre de trouver le temps de jeu pour le confirmer. Il a fallu du temps à Ayman Kari pour montrer ses qualités. Sa montée en puissance était perceptible ces dernières semaines. Elle est devenue très nette contre Le Havre. Passeur décisif pour Imran Louza, auteur de son premier but en L1 sur une action qu'il avait lui-même initiée, très en vue par ailleurs, le jeune milieu de 19 ans a signé sa meilleure prestation dans l'élite. Et donné envie de le revoir au plus vite.

Les flops

  • Vitinha, le raté qui fait mal
Si l'arbitrage a occupé une large partie des discussions côté monégasque après le nul obtenu au Vélodrome samedi (2-2), côté marseillais, un seul nom revenait en boucle : Vitinha. L'attaquant portugais, maladroit et imprécis pendant de longues minutes, a croqué un but tout fait au bout du temps additionnel en ratant sa reprise par un geste difficilement explicable techniquement. L'ancien de Braga a quitté la pelouse avec la tête des mauvais jours. "Je ne vais pas vous mentir, moi aussi je la voyais dedans", a ainsi témoigné Pierre-Emerick Aubameyang, au soutien de son compère d'attaque. Plus que ses stats faméliques, plus que ses choix techniques douteux, ce qui interroge désormais c'est sa capacité à encaisser et rebondir après autant d'échecs. Parce que, samedi, il a sans doute touché le fond…
  • Bouaddi, cruel record
Cela ne remet pas en cause le potentiel de ce talentueux gamin de 16 ans. Mais Ayyoub Bouaddi a quand même plombé Lille dimanche à Montpellier. Une grossière faute d'antijeu lui a valu un deuxième avertissement synonyme d'expulsion alors que la fin du temps additionnel de la première période était déjà dépassée, et qu'il avait encore des coéquipiers pour le couvrir. Un rouge en forme de triste record pour le milieu des Dogues, devenu le plus jeune joueur expulsé en Ligue 1 sur les 30 dernières années. Réduit à dix pendant une période, le LOSC a dû se contenter d'un point à La Mosson (0-0). De quoi donner encore plus de regrets à Bouaddi. Mais c'est le métier qui rentre.
  • Pour une fois, Danilo n'était pas souverain
Il est souvent le défenseur sur qui Paris peut se reposer. Pas contre Brest. Danilo a sombré comme toute son équipe en seconde période face aux Bretons. Il a même incarné les déboires de la formation de Luis Enrique. D'abord en inscrivant un but contre son camp sur une déviation malheureuse. Ensuite en affichant une passivité inhabituelle au moment de sortir sur Martin Satriano, auteur de la passe décisive sur le but égalisateur brestois de Matias Pereira Lage. Malheureux, le Portugais a vu le ballon lui passer entre les jambes. Mais pour une fois, Danilo n'a pas été irréprochable. Et le PSG ne s'en est pas remis.
  • Toulouse manque de tout
Toulouse souffre toujours des mêmes maux. Cela s'est confirmé face à Lens, dans un match où les Violets ont brillé par leur inefficacité dans les deux surfaces. Pas assez tranchants en attaque, en échec sur un penalty très généreux manqué par Vincent Sierro, les Toulousains ont aussi commis des erreurs défensives qui se paient cash à ce niveau. Une faute de placement de Rasmus Nicolaisen, un marquage trop lâche de Thijs Dallinga et David Pereira Da Costa a pu initier le succès lensois. Il manquait trop de choses au dernier vainqueur de la Coupe de France pour confirmer le succès à Metz. Et chasser un peu plus les doutes qui plombent sa saison.
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