F1 - GP du Mexique : Charles Leclerc fataliste après son choc avec Sergio Pérez : "Je n'avais nulle part où aller"

ParTanguy Mantovani

Mis à jour 30/10/2023 à 16:28 GMT+1

Le pilote Ferrari Charles Leclerc est devenu malgré lui l'ennemi public numéro 1 du public à l'issue du Grand Prix du Mexique, dimanche soir, après avoir accroché le héros local Sergio Pérez dès le premier virage de la course. Finalement troisième, le Monégasque a tenu à se défendre face aux huées des supporters mexicains.

Sommes-nous trop complaisants avec Verstappen ?

Comme trop souvent, Charles Leclerc a joué de malchance après sa pôle. Parti en tête du Grand Prix du Mexique, son impulsion faiblarde au départ lui a valu d'être débordé de part et d'autre par les deux Red Bull au bout de l'interminable ligne droite de l'Autódromo Hermanos Rodríguez. Pris en sandwich entre les deux leaders du championnat, le pilote Ferrari a été percuté sur sa gauche par le local de l'étape Sergio Perez, trop présomptueux dans sa quête d'un résultat rédempteur.

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A l'issue du Grand Prix, les sifflets du stadium Foro Sol étaient donc fournis pour celui perçu comme le faucheur d'espoirs du public mexicain. Pour Charles Leclerc qui, pour la 18ème fois en 22 départs en pôle, a échoué à convertir sa bonne qualification en victoire, cet incident était quasiment inévitable : "Il y a beaucoup de huées, a-t-il constaté, amer. Honnêtement, je n'avais nulle part où aller. J'étais entre les deux Red Bull et malheureusement j'ai touché Checo mais je n'avais nulle part où aller."

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Ça a endommagé ma voiture

Ce choc avec l'actuel dauphin de Max Verstappen au Championnat du monde a même entraîné des conséquences sur sa propre course. Ce que le Monégasque a tenu à rappeler devant le public mexicain : "Ça a endommagé ma voiture. Mais, finalement, on a maximisé notre course après cela. C'est la vie."

Pour conclure avant de monter sur la plus petite marche du podium, Charles Leclerc a eu une pensée pour son adversaire mexicain. Face aux réactions hostiles du public, il a tenu à de dédouaner à nouveau : "Evidemment, je suis déçu que la course de Checo se soit finie comme cela, mais je ne l'ai pas fait volontairement. Je n'avais vraiment nulle part où aller."