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Ligue 1 - Fabregas, Kurzawa, Icardi : Le top 10 des joueurs aux salaires les plus en décalage avec la réalité sportive

Cyril Morin

Mis à jour 22/03/2022 à 12:55 GMT+1

LIGUE 1 - Comme chaque année, L’Equipe dévoile dans son édition de ce mardi les salaires de Ligue 1. Sans surprise, c’est au PSG que la note est la plus salée avec des émoluments souvent en décalage avec l’apport sur le terrain. Mais le club parisien n’est pas le seul à avoir fait des choix étonnants. Voici notre Top 10 des salaires mensuels bruts les plus loufoques du championnat.

Cesc Fabregas, Mauro Icardi et Laywin Kurzawa : des salaires XXL en inadéquation avec leur rendement

Crédit: Eurosport

C’est un numéro qui fait peur aux directeurs sportifs et présidents chaque année. Mais qui est attendu par les supporters de chaque club, par les agents et joueurs de Ligue 1. Ce mardi, L’Equipe publie sa traditionnelle enquête sur les salaires du championnat. On y découvre notamment le Top 10 des plus gros salaires par club. Mais également des sommes franchement inattendues pour certains. En voici une sélection.

10) Alvaro Gonzalez (OM) : 240 000 euros

De taulier du vestiaire à indésirable qui s’accroche : en un été, le statut d’Alvaro Gonzalez a bien changé. Le défenseur central espagnol, arrivé sur la Canebière en 2019, aura longtemps été un soldat inamovible du onze, même après l’arrivée de Jorge Sampaoli à l’OM. Bien au club, il avait même signé une prolongation de contrat jusqu’en 2024 en mai dernier, faisant de lui l’un des plus beaux salaires du vestiaire marseillais (il est désormais 9e dans la hiérarchie).
Mais l’été est passé par là. Et le temps de jeu de l’Espagnol a fondu comme neige au soleil. En froid avec Jorge Sampaoli, qui lui préfère notamment William Saliba, Luan Peres et Duje Caleta-Car, l’ancien de l’Espanyol avait été incité au départ au mercato d’hiver. Il avait résisté. Reste qu’avec un salaire confortable, loin de son statut de joueur de rotation (11 matches cette saison), il sera l’un des principaux joueur dans le viseur de Pablo Longoria pour quitter le club et libérer de la masse salariale.
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Alvaro Gonzalez, le défenseur de l'OM

Crédit: Getty Images

9) Anthony Limbombe (Nantes) : 100 000 euros

Le symbole de la gestion chaotique, en coulisses, du FC Nantes. A ce jour, Anthony Limbombe, débarqué en 2018 depuis la Belgique, reste le plus gros transfert de l’histoire du FC Nantes (8 millions d’euros). Mais cela fait désormais deux ans que le Belge, arrivé sur les conseils de Mogi Bayat, l’influent agent qui souffle à l’oreille de Waldemar Kita, n’a plus rejoué une minute en professionnel avec les Canaris.
Ecarté par Antoine Kombouaré pour des critères sportifs, il reste à la marge du groupe malgré la mise en demeure adressée par la commission juridique de la LFP au club nantais. Son salaire de 100 000 euros bruts mensuels en fait l’un des joueurs les mieux payés du vestiaire, tout comme Jean-Kévin Augustin. Devant notamment un Ludovic Blas (80 000) pourtant primordial à la bonne marche des Canaris. Le souci pour Nantes ? Limbombe a encore un contrat jusqu’en juin 2023…

8) Cédric Bakambu (OM) : 400 000 euros

Il est sans doute encore un peu tôt pour juger l’arrivée de Cédric Bakambu à l’OM lors du dernier mercato hivernal (11 matches, 3 buts). Libre de tout contrat, l’ancien Sochalien n’aura rien coûté au club phocéen en termes d’indemnités de transfert. Mais son salaire XXL fait de lui le 24e joueur le mieux payé dans l’élite mais surtout le mieux payé dans le vestiaire marseillais aux côtés d’Arkadiusz Milik, qui présente pourtant d’autres références internationales.
C’est sans doute oublier un peu vite d’où vient Bakambu. Recruté à prix d’or par le BJ Guoan en janvier 2018 (40 millions d’euros), le buteur marseillais a vu son salaire s’envoler lors de son passage en Chine. Résultat : pour le faire venir, Longoria a dû négocier sec, en reportant notamment une partie de son salaire à la fin de la saison. Il n’empêche, voir Bakambu mieux payé que Dimitri Payet ou William Saliba, cela reste surprenant.
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Cédric Bakambu fête son but lors du match opposant Lens à Marseille, le 22 janvier 2022 en Ligue 1

Crédit: Getty Images

7) Georginio Wijnaldum : 916 000 euros

Il est sans doute l’une des recrues les plus discrètes de l’intersaison parisienne. Là où Lionel Messi et Sergio Ramos concentrent les critiques et polarisent les avis, Georginio Wijnaldum passe presque entre les mailles du filet malgré une saison franchement compliquée, dans la lignée de son dernier exercice chez les Reds. Le Néerlandais, débarqué libre à l’été et donc avec une jolie prime à la signature, notamment pour devancer le FC Barcelone dans le dossier, dispose d’un salaire équivalent à celui de Gianluigi Donnarumma.
Son passage par la riche Premier League explique ce salaire XXL mais ne cache pas son apport insuffisant cette saison (31 matches, 3 buts). Jamais il n’aura semblé en mesure d’incarner un titulaire à part entière dans le onze de Mauricio Pochettino. Loué pour son volume de jeu sous Jürgen Klopp, Wijnaldum a clairement régressé. Tout l’inverse de son salaire…
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6) Adil Aouchiche : 180 000 euros

Il fut l’une des prises de guerre de Claude Puel à l’été 2020. En pleine pandémie, le coach de l’ASSE fait le forcing auprès de ses dirigeants pour obtenir la signature d’un contrat professionnel à Adil Aouchiche, qui avait décidé de quitter le PSG. Résultat : c’est avec un salaire évolutif conséquent (entre 80 et 100 000 euros dans sa troisième année) et une prime à la signature folle pour un gamin de 18 ans (4 millions) que le club du Forez arrache la pépite. Mais là où l’ASSE pensait pouvoir amortir cette somme sur cinq ans par une prolongation rapide du joueur aux mêmes conditions, celle-ci n’est jamais intervenue.
Résultat, deux ans plus tard, le pari est raté. Joueur de rotation sous Pascal Dupraz, le meneur de jeu paye des performances décevantes (2 buts chez les Verts en deux saisons) et tarde à matérialiser les attentes autour de lui. Il continue pourtant de peser lourd dans la masse salariale de Verts toujours pas assurés d’être en L1 l’an prochain.
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Adil Aouchiche, milieu de terrain de l'AS Saint-Etienne, durant le match de Ligue 1 contre Lorient, le 8 août 2021

Crédit: Getty Images

5) Julian Draxler : 562 000 euros

Il vit sur le souvenir de six mois performants, juste après son arrivée en janvier 2017. Depuis, Julian Draxler est une énigme insoluble : où est passé l’élégant meneur de Schalke 04 ? Celui qui assumait, pendant un temps, le rôle de leader technique de la Mannschaft ? A cette question, personne n’a jamais su trouvé de réponse même si Mauricio Pochettino y a cru pendant un temps, juste après son arrivée.
Cela a suffi pour offrir à l’Allemand, qui se plaît dans la capitale, une prolongation de contrat inespérée en mai 2021. Au PSG, Draxler dispose du 17e salaire du vestiaire, presque en adéquation avec sa place dans l’effectif. Reste que pour un joueur offensif, son apport est minime (2 buts et 2 passes cette saison). A ce prix-là, on est en droit d’en attendre un peu plus.
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Julian Draxler avec le PSG

Crédit: Imago

4) Laywin Kurzawa : 500 000 euros

Pour lui aussi, la prolongation de son contrat au PSG fut un miracle tombé du ciel. Arrivé en 2015 au PSG avec l’étiquette d’un futur international en puissance, un cadre en devenir, Kurzawa n’aura cessé de décevoir au PSG. Alors, à l’été 2020, à la fin de son contrat initial, il semblait promis à un départ par la petite porte. L’inquiétude de Leonardo face à un mercato perturbé par le Covid a joué en sa faveur.
Ainsi, le directeur sportif parisien n’a pas hésité à blinder une doublure, en augmentant son salaire, par peur de se retrouver sans possibilité lors de l’été. Résultat ? Kurzawa est toujours là et, cette saison, n’a disputé que neuf petites minutes de jeu. Le résultat d’une gestion calamiteuse de Leonardo. "Moi-même, j’ai été surpris", expliquait le gaucher au Figaro en octobre 2020. Il n’est pas le seul.

3) Cesc Fabregas : 600 000 euros

Un nom ronflant, un salaire princier et un temps de jeu minimal. Voilà comment résumer la situation de Cesc Fabregas (34 ans) à l’AS Monaco. L’Espagnol dispose du deuxième plus gros salaire monégasque, le 18e à l’échelle de la Ligue 1. Mais il n’a plus grand-chose à voir avec le délicieux milieu de terrain qui a fait les beaux jours d’Arsenal et du FC Barcelone.
Les pépins physiques rencontrés ces dernières années l’ont éloigné un peu plus de l’intensité réclamée dans le football actuel. Alors, il tente d’aider comme il peut, conseillant les plus jeunes au sein de l’effectif et préparant déjà une carrière de coach logique à la vue du joueur qu’il est. En fin de contrat en juin prochain, il ne devrait pas être prolongé par le board monégasque, sauf énorme surprise. Il aura alors 35 ans. Le temps de raccrocher ?
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Cesc Fabregas lors du match amical Real Sociedad - Monaco (2-1)

Crédit: Getty Images

2) Sergio Ramos : 791 000 euros

L’un des plus grands palmarès de l’histoire pour l’un des meilleurs défenseurs du XXIè siècle. Lorsque le PSG a décidé d’offrir à Sergio Ramos le contrat en or que lui refusait le Real Madrid, l’argument historique a joué à plein. C’était en juillet dernier et le club parisien lançait un mercato aussi ambitieux que risqué. Car en arrivant blessé dans la capitale, le défenseur de 35 ans ne savait pas encore s’il pourrait revenir au niveau physique espéré.
La réponse est vite arrivée : il a fallu attendre le mois de novembre pour le voir avec le maillot parisien. En tout et pour tout, l’ancien capitaine du Real Madrid a disputé cinq petits matches avec le PSG. Dans ces conditions, difficile d’en faire un leader du vestiaire parisien, à même d’apporter le caractère qui a tant manqué au PSG à Santiago-Bernabéu. A bientôt 36 ans, son avenir au plus haut niveau reste flou. Et le club parisien, qui lui a offert un contrat de deux ans, se retrouve avec un dossier brûlant (un de plus) sur les bras pour l’été qui s’annonce.
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1) Mauro Icardi : 800 000 euros

Il est sans doute le plus gros échec de Leonardo au PSG. Celui qui lui sera reproché en premier lieu en cas de départ cet été. Mauro Icardi est sans doute le plus beau symbole de ce qui ne tourne pas rond au sein du club parisien ces dernières années. Acheté définitivement en 2020 malgré son utilisation parcimonique par Thomas Tuchel lors de la seconde partie de la saison 2019-2020, Mauro Icardi pèse lourd dans le vestiaire parisien avec le 11e salaire du club, devant ceux de Leandro Paredes, Presnel Kimpembe ou Idrissa Gueye.
Le souci ? L’Argentin est devenu invendable avec de tels émoluments, en décalage terrible avec son apport minimal sur le terrain (5 buts en 29 matches mais pour combien de prestations fantomatiques ?). Son contrat en or massif n’expire qu’en juin 2024 et on voit mal comment le PSG pourrait se sortir d’un dossier définitivement enlisé.
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