Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Ligue 1 - 17e journée : Lens, Rennes, Ramos, OL : les tops et flops

LIGUE 1 - Lens et Rennes qui régalent collectivement, Sergio Ramos qui voit son incroyable série se terminer, l'Olympique Lyonnais qui rechute déjà, le stade Louis-II qui continue de sonner creux ou encore l'exclusion aussi inutile que stupide de Nuno Tavares : voici les tops et flops de la 17e journée de Ligue 1.

Les tops et flops de la 17e journée

Crédit: Getty Images

Les tops

  • Golovin, le porte-bonheur de l'ASM
Quatre buts pour "Golo", quatre victoires pour Monaco. Face à Brest, l'ASM a galéré pour gagner, c'est une réalité. Mais elle a pu compter sur un but de son porte-bonheur cette saison et ça a évidemment changé la donne. Comprenez : quand Aleksandr Golovin marque, Monaco gagne toujours et réalise même un clean-sheet. Face à Reims (3-0), Angers (2-0), Toulouse (0-2) et maintenant Brest (1-0), le Russe a fait parler la poudre et envoyé son équipe sur orbite. Dans trois des quatre rencontres, le milieu de terrain a même ouvert la marque. Seul le succès face à Angers fait exception.
picture

Golovin

Crédit: Getty Images

  • Le Fée, le coup de canon
L’artificier du nouvel an, c’est lui. Enzo Le Fée a inscrit un superbe but, ce dimanche. Il a décoché une frappe surpuissante du pied droit, dans la lucarne, depuis l’orée de la surface. Le genre qui fait claquer les filets et qui marque les esprits. C’est à la réception d’une passe en retrait d’Ibrahima Koné que le jeune milieu de terrain français (22 ans) a signé son bijou. En prime, son but a été décisif, à la 88e minute, dans le succès de Lorient sur la pelouse d’Angers (1-2), qui continue de couler (voir flop).
  • La cohésion tactique de Lens
Les Sang et Or ont fait tomber l'ogre parisien pour la première fois de la saison (3-1) et relancé, du même coup, la course au titre. Ils doivent leur retentissante victoire à leur débauche d'énergie dans un Bollaert en fusion mais aussi à leur approche tactique collaborative entre l'entraîneur et ses joueurs. "On s'entraîne pour trouver des solutions, le coach est aussi à l'écoute des joueurs et on a pu presser comme ça, a révélé le capitaine Seko Fofana au micro de Prime Video. On savait que le contre-pressing serait important". "J'échange avec mes joueurs pour les impliquer dans le projet, a renchéri Franck Haise. C'est essentiel d'avoir leur ressenti". Le coach des Sang et Or a par ailleurs poussé la collaboration avec ses joueurs jusque dans les célébrations, avec un joli chant à la clé.
Will Still, l'homme de fer
Quand on ne peut pas gagner un match, il faut faire en sorte de ne pas le perdre. Une maxime appliquée à la perfection par Will Still depuis qu'il est arrivé sur le banc du Stade de Reims en tant que numéro un mi-octobre. Le Belge, qui a démarré son mandat avec un nul arraché à Lorient en infériorité numérique, n'a toujours pas perdu aux commandes des Champenois en sept matches. Et la rencontre de ce lundi contre Lille n'a pas mis fin à la série. Mené 1-0 à la mi-temps, il a fait les corrections nécessaires à la pause pour aider les siens à gratter un nul, dans une partie que Reims n'était pas capable de dominer. Le tout avec un groupe qu'on sent réceptif à son message, comme le montrent les images de ses rassemblements de fin de match. Il est la bonne pioche des dirigeants rémois cette saison.
Rennes a joué jusqu'au bout
20 tirs à 7, 63% de possession de balle : le Stade Rennais est passé proche de boucler son match face à Nice très frustré lundi soir. Mais au bout du suspense, le club breton a arraché un succès mérité (2-1), et avec la manière. La formation de Bruno Genesio a produit du (beau) jeu jusqu'au bout face à des Aiglons qui n'ont rien montré après le retour des vestiaires. Lancé en cours de match, Flavien Tait a eu la lucidité d'offrir un caviar à Benjamin Bourigeaud, qui n'a pas tremblé, lui non plus, pour marquer du gauche en une touche à la 89e minute. Une juste récompense après une multitude de belles séquences collectives. Et après la blessure visiblement très sérieuse de Martin Terrier, qui avait ouvert le score.

Les flops

Le talisman Ramos s'est éteint
27 victoires, 7 nuls et aucune défaite. Sergio Ramos n’avait encore jamais connu le goût de l’échec avec le Paris Saint-Germain. Il l’a découvert dimanche. L’ancien du Real Madrid a participé au revers parisien à Lens (1-3). Il y a contribué, d’une certaine manière, en ne dégageant pas la sérénité que l’on peut attendre d’un joueur de son standing.
Sur le deuxième but des Sang et Or, inscrit par Loïs Openda, il a même été fautif. Le défenseur espagnol de 36 ans a manqué une interception et ainsi vu l’attaquant adverse s’échapper dans son dos. Arrivé il y a un an et demi au PSG, Ramos n’y a pas rencontré d’immense succès. Il avait au moins une statistique impressionnante pour lui. La voici effacée.
L'OL retombe déjà dans ses travers
La victoire convaincante à Brest, mercredi soir (2-4), avait laissé poindre quelques espoirs : et si Lyon était enfin lancé dans une folle remontée au classement ? La réception de Clermont, qui restait sur six rencontres sans succès, représentait en tout cas l'occasion rêvée d'enchaîner avec un autre résultat positif. Las, les Gones se sont inclinés au terme d'une prestation insipide (0-1). "Je suis très en colère contre (mes joueurs), mais je les aime beaucoup et ça m’énerve de les voir dans cette situation. Il faut les aider", a lâché un Laurent Blanc préoccupé après la partie. Scotché à la 8e place, l'OL paraît encore loin, très loin d'être en mesure d'assouvir ses ambitions européennes.
Même quand c’est gratuit, Louis-II sonne creux
Un match le 1er janvier, ce n’est pas dans les mœurs de la Ligue 1. Pour anticiper un éventuel manque d’engouement, en lendemain de réveillon, l’AS Monaco a proposé des places "gratuites, pour tout le monde, et dans tout le stade", pour la rencontre face à Brest. Mais à 15h00, ce dimanche, il y avait beaucoup de sièges jaunes visibles et peu d’ambiance, à Louis-II. Un mal récurrent qui n’a pas empêché les Monégasques de s’imposer lors de la 17e journée, sur le fameux éclair d’Aleksandr Golovin.
picture

Monaco a battu Brest (1-0) dans une ambiance feutrée - 01/01/2023

Crédit: Imago

La spirale infernale d'Angers
La lanterne rouge a enchaîné deux nouvelles défaites cette semaine et affiche désormais une désastreuse série de neuf revers. La déconvenue subie dimanche devant Lorient fait encore plus mal aux têtes (1-2). Car les hommes d'Abdel Bouhazama ont longtemps mené au score grâce au premier but en L1 d'Abdallah Sima (10e). Sauf que l'avant-centre a aussi marqué contre son camp en fin de match (79e) et relancé les Merlus.
"Je ne vais pas parler de scoumoune, mais quand je vois le nombre d'occasions qu'on a, tout ce que les joueurs entreprennent...", n'a pu que regretter l'entraîneur par intérim. Et dire que la prochaine rencontre de L1 d'Angers est un déplacement sur la pelouse du PSG...
Nuno Tavares, l'éclair avant le rouge
"Il a perdu la tête, il prendra une belle amende". Voilà comment Igor Tudor a réagi à l'exclusion inutile de Nuno Tavares en fin de rencontre, lors de Montpellier - Marseille (1-2). Le piston marseillais a été coupable d'un vilain coup sur Arnaud Souquet après un duel perdu, alors que son équipe menait 2-0. Rouge direct, chambrage du public héraultais en sortant et... réduction du score de Téji Savanier dans la foulée : le club phocéen aurait pu payer bien plus cher cette réaction inexplicable. Heureusement pour eux, les hommes de Tudor avaient notamment profité d'un but... de Tavares, du droit, pour ouvrir le score. Mais il devra désormais attendre plusieurs matches de championnat avant de connaître de nouveau ce bonheur.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité