Kevin Trapp, l'éclatante revanche sur le Camp Nou et le FC Barcelone : "Ce que j'ai vécu ici en 2017 est oublié"

ParSimon Farvacque

Mis à jour 15/04/2022 à 10:41 GMT+2

LIGUE EUROPA - Il était l'un des symboles du fiasco parisien, en ce soir de camouflet légendaire. Kevin Trapp gardait la cage du PSG, lors du 6-1 infligé par le FC Barcelone au club parisien, le 8 mars 2017. Cinq ans après ce revers traumatisant, c'est en vainqueur et qualifié avec l'Eintracht Francfort qu'il a renoué avec l'antre des Catalans jeudi, en quart retour de la C3 : "Une grande fierté".

Cette ville. Ce stade. Ici, à Barcelone, tout rimait avec élimination historique pour lui. Kevin Trapp retrouvait ce jeudi le Camp Nou, lieu de la monumentale claque prise avec le PSG, en cette soirée du 8 mars 2017. 6-1, un score synonyme de sortie de route abracadabrantesque, de déroute ultime, trois semaines après un succès 4-0 qui donnait à ce camouflet un aspect légendaire. Cinq ans plus tard, Trapp a posé un savoureux pansement sur cette plaie.

"Avant que vous ne me posiez la question : oui, ce que j'avais vécu ici en 2017 est bien oublié maintenant", a-t-il souri au soir de la victoire 2-3 de son équipe, l'Eintracht Francfort, qualifiée pour les demi-finales de Ligue Europa. Le portier allemand a cependant dû être parcouru de quelques sueurs froides susceptibles de raviver en lui un douloureux souvenir. Avec deux buts dans le temps additionnel, le Barça a encore failli réaliser l’impensable, après le 1-1 de l’aller.

Pierre-Emerick Aubameyang et le Barça, boutés hors de la C3

Crédit: Getty Images

Ligue des Nations

Goretzka et Trapp blessés, Leno et Gnabry rappelés

10/10/2018 à 11:47

"On a appliqué notre plan à la perfection"

Mais pas de miracle, cette fois, pour les "Blaugrana". Le tout dans une ambiance particulière, différente de celle qui risquait de hanter le gardien de 31 ans. "On s'est sentis comme à Francfort, ça a été incroyable, raconte Trapp. C'était extraordinaire de sentir cela. C'est pour cela qu'on est restés après le match, pour passer du temps avec les supporters, qui ont fait un effort pour être avec nous. Une grande fierté, beaucoup de joie. Leur soutien a été incroyable, on n'a vu que du blanc partout."

"On aurait dit une finale, où la moitié des entrées avaient été données à chaque club, a regretté Xavi, coach du FC Barcelone, à ce sujet. Le club est en train de voir ce qui a bien pu se passer. C'est sans doute une erreur de calcul, de planification." Mais un climat moins hostile qu’attendu ne règle pas tout. Fallait-il encore être à la hauteur sur le terrain, pour Francfort, qui menait 0-2 à la pause et passe donc 4-3 sur l’ensemble de la double confrontation. "On a appliqué notre plan à la perfection", jubile Kevin Trapp.

"Je n'ai pas les mots pour dire ce que je ressens", avait-il entamé sa tirade en conférence de presse, avant de se montrer loquace. Un scénario presque aussi fou qu’en 2017 et un soutien inespéré venu des tribunes, le cocktail était parfait pour enfin tourner la page. Il a ainsi déclaré, concernant l’appui de ses supporters : "Cela fait des années que je joue, et j'ai rarement vécu cela." Pourtant, il en a vu des choses…

Kevin Trapp et les siens ont réalisé une grande performance, jeudi

Crédit: Getty Images

Transferts

Kevin Trapp (PSG) prêté à l'Eintracht Francfort

31/08/2018 à 11:42