Casper Ruud après sa défaite face à Alcaraz : "J'espère ne pas affronter un Espagnol si j'atteins une nouvelle finale"
Mis à jour 12/09/2022 à 13:07 GMT+2
US OPEN - Rafael Nadal, Carlos Alcaraz. Quelques mois après avoir été battu par son idole à Roland-Garros, Casper Ruud s'est cette fois incliné face à un probable futur très grand à New York, dimanche. Le Norvégien, lui, toque à la porte. Il est désormais N.2 mondial mais il doit encore réunir les derniers ingrédients pour pouvoir rejoindre la cour.
Il a encore bien plus parlé de son adversaire que de lui-même. Dimanche, après sa défaite face à Carlos Alcaraz à l'US Open, Casper Ruud a évoqué en long, en large et en travers la performance de son bourreau. Et n'a laissé transparaître ni déception ni dépit après ce qui fut, pourtant, sa deuxième finale de Grand Chelem perdue cette année. Le Norvégien est comme ça.
C'est là l'une des raisons pour lesquelles il n'est pas tout à fait considéré à sa juste valeur. Il est lui aussi encore assez jeune (23 ans). Il était pourtant lui aussi candidat à la place de N.1 mondial. Il a, un temps, fait jeu égal avec le prodige espagnol. Il a même failli le faire flancher, dans une fin de troisième set devenue un tournant pour cette finale.
À 6-5 en sa faveur, et alors que les deux hommes avaient remporté une manche chacun, Ruud a obtenu deux balles de set sur le service de l'Espagnol. "Quand vous êtes dans cette situation, il est facile de penser à simplement mettre la balle dans le court et voir ce qui se passe, a-t-il confié après la rencontre. J'ai peut-être été un peu trop passif sur la première. [...] J'aurais peut-être dû en mettre un peu plus. C'est le set qui a décidé du match."
J'espère que ces deux matches m'aideront
Au fond, cet instant précis du match est une bonne illustration de ce qui sépare encore le Norvégien des géants. Une forme de conviction, dans les "petits" moments comme dans les très grands. Dimanche, Alcaraz est entré sur le Arthur-Ashe avec la certitude qu'il soulèverait le trophée du vainqueur quelques heures plus tard. Ruud, un peu moins.
Le constat était déjà le même - et bien plus évident - Porte d'Auteuil, lorsqu'il avait dû faire face à son idole de toujours. "À Roland-Garros, il était difficile pour moi de croire que je pouvais battre Rafa, a-t-il avoué dimanche. Aujourd'hui, ce n'était pas beaucoup plus facile. Mais j'y ai cru un peu plus." Ce n'est donc pas forcément une fatalité. "J'espère que ces deux matches m'aideront. J'espère simplement ne pas affronter un Espagnol si j'atteins une nouvelle finale de Grand Chelem, a souri Ruud. Ils savent ce qu'ils y font."
Au moins, le Norvégien sait où se situe sa marge de progression, alors qu'il a pratiqué un tennis très juste tout au long de la quinzaine, comme il a été capable de le faire à plusieurs reprises cette saison. "Je suis très fier d'être N.2, a-t-il confié. D'une certaine manière, c'est une bonne chose car j'ai encore un objectif à atteindre." Une dernière marche. La plus haute.
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