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Grand Prix de Turquie 2021 - Bottas vs Verstappen, Gasly consigné, Hamilton remonté : La course en questions

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 10/10/2021 à 17:41 GMT+2

GRAND PRIX DE TURQUIE - Valtteri Bottas peut-il tenir sa pole position face à la pression de Max Verstappen (Red Bull) ? Pierre Gasly (AlphaTauri) va-t-il aider le Néerlandais ? Lewis Hamilton (Mercedes) peut-il gagner comme il l'espère ? Charles Leclerc (Ferrari) vise-t-il le podium et qui pourrait être le facteur X de cette course ? Voici quelques éléments de réponses.

Lewis Hamilton et Vallteri Bottas (Mercedes) au Grand Prix de Turquie 2021

Crédit: Getty Images

A quelle heure est donné le départ ?

A 14h.

Qu'attendre de Valtteri Bottas (Mercedes) ?

Qu'il bloque Max Verstappen (Red Bull) au départ et tienne le choc par la suite. C'est la troisième fois cette saison qu'il est le plus rapide en qualification. A Portimao, il avait viré en tête devant son coéquipier Lewis Hamilton, et c'est après que ça s'était gâté pour lui. On se souvient l'avoir vu perdre ses moyens en revenant en piste devant Max Verstappen.
A Monza, il avait gardé sa première place d'un bout à l'autre de la course sprint avant d'être rétrogradé sur la grille du Grand Prix pour un changement de moteur.

Max Verstappen (Red Bull) peut-il gagner ?

Tout peut changer d'un jour à l'autre, mais il faudrait sûrement que la météo lui vienne en aide comme à Sotchi pour retourner une situation compromise. Rarement Red Bull a été en mesure par le passé de se refaire après deux jours décevants. Les chronos de vendredi sur longs runs n'augurent rien de bon et le Néerlandais sait où se situe l'origine du mal. "Nous n'avons jamais vraiment trouvé l'équilibre de la voiture de tout le week-end", a-t-il reconnu.
"Nous allons tout faire pour garder les Mercedes derrière nous, mais elles ont montré un super rythme tout le week-end." Bref, il s'attend à voir la W12 n°44 revenir sur lui.
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"Chez Red Bull ça passe ou ça casse, leurs manières de faire sont brutes mais les résultats sont là"

Jusqu'où Lewis Hamilton (Mercedes) peut-il remonter ?

La première place. C'est simple, il a survolé toutes les sessions sur le sec (L1, L2, Q1, Q2, Q3) et son rythme est tel sur les longs runs qu'il peut regagner les dix places perdues pour son changement de moteur. Un bémol quand même : "Vendredi, lors des longs runs, nous étions derrière Haas et Williams à un moment, et c'était très difficile même de s'approcher", a rappelé Toto Wolff, le patron de Mercedes F1.
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"Hamilton ne baisse pas avec l'âge, Verstappen a les dents qui traînent par terre"

Charles Leclerc (Ferrari) peut-il viser le podium ?

Oui, si la météo reste clémente dimanche. Auteur du quatrième temps, le Monégasque a signé sa meilleure qualification de la saison depuis Silverstone grâce à une aérodynamique déchargée. C'est pour ça qu'il a n'a du son salut en Q2 qu'à un coup d'aspiration de Carlos Sainz. Mais il ne regrette pas ce parti pris. "Ça devrait être le bon choix dimanche. S'il ne pleut pas, je suis sûr que nous avons un bon potentiel", a-t-il dit.
Troisième sur la grille, il a indiqué qu'il ne prendrait pas de risques avec Valtteri Bottas et Max Verstappen, qui courent dans une autre ligue. "On ne se bat pas avec Mercedes et Red Bull, mais avec McLaren. Il faudra prendre plus de points qu'eux", a-t-il prévenu.

Pierre Gasly (AlphaTauri) aura-t-il carte blanche ?

Christian Horner a été assez explicite sur la question d'une collaboration entre le pilote leader de la Scuderia et Red Bull Racing, au service de Max Verstappen. "Nous apprécierions bien sûr beaucoup que Pierre réussisse à garder au moins une Mercedes derrière lui", a déclaré le directeur d'équipe. Pas la peine de faire un dessin au Français, qualifié P5 et quatrième au départ.
Si le vainqueur du Grand Prix d'Italie 2020 va effectivement regarder dans ses rétroviseurs, ce ne sera pas pour attendre Lewis Hamilton (Mercedes) mais surveiller Fernando Alonso (Alpine), redoutable au départ.

Lando Norris (McLaren) peut-il jouer un rôle d'outsider ?

C'est peu probable. La MCL35M n'est pas aussi à l'aise que lors des deux derniers meetings et l'écurie basée à Woking se prépare à un coup d'arrêt. Même son pilote leader n'y croit pas. Septième sur la grille, il ne se voit pas menacer Sergio Pérez (Red Bull) et Fernando Alonso (Alpine) devant lui, et pense que Lewis Hamilton (Mercedes), 11e, ne va faire qu'une bouchée de lui. "Il va me passer en deux tours, a prédit l'Anglais, deuxième à Monza et auteur de sa première pole position à Sotchi. Je suis juste réaliste. Je ne suis simplement pas un rêveur."
"Les autres ont plus de potentiel que nous, a-t-il poursuivi. Être P8 n'a pas l'air bon, mais je dois m'en contenter. Nous n'allons pas nous arracher les cheveux. Les 'tendre' avec notre voiture, et la façon qu'il faut la piloter, ne sont pas une bonne combinaison. Ce n'est pas une grosse surprise, nous les avons passés et nous nous attendions à pouvoir attaquer plus, mais dans les faits c'est l'inverse qui s'est passé."
Et Daniel Ricciardo, victime d'une mise en température insuffisante des "tendre" et éliminé en Q1, paraît encore moins en mesure de sauver l'équipe de Zak Brown.
Lando Norris (McLaren) au Grand Prix de Turquie 2021

Qui peut être le facteur X de cette course ?

Fernando Alonso. L'Espagnol d'Alpine, auteur d'un superbe 6e temps, a un beau coup à jouer. Il est passé en "medium" en Q2 et est particulièrement confiant pour le premier relais. "Nous semblons compétitifs, donc je pense que nous pouvons marquer de gros points", a-t-il dit.
On va pouvoir vérifier ses aptitudes au départ, un premier temps fort pour lui. Depuis la quatrième course de la saison, à Montmelo, il n'a perdu des places (2) dans le premier tour qu'en Autriche. Et il a pris l'habitude d'en gratter une ou deux. Bref, on ne voudrait pas être à la place de Pierre Gasly (AlphaTauri)...

Quelle stratégie pour les 58 tours ?

"Deux arrêts en utilisant le 'medium' pour le premier relais et le 'dur' pour les deux suivants est sur le papier la stratégie la plus rapide", assure Mario Isola, le directeur de Pirelli F1.

Que faut-il surveiller pendant la course ?

La température des pneumatiques, qui a tendance à s'affoler, et le grainage "assez important dans des conditions sèches", a souligné Fernando Alonso.
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