Le Grand Prix du Canada en questions : Boulevard pour Verstappen, podium d'Alonso, remontée de Leclerc...

ParJulien Pereira

Mis à jour 19/06/2022 à 18:08 GMT+2

GRAND PRIX DU CANADA - Max Verstappen (Red Bull) a-t-il déjà course gagnée ? Fernando Alonso (Alpine) peut-il monter sur le podium ? Jusqu'où va remonter Charles Leclerc à Montréal ? Quelle sera la meilleure stratégie à adopter ? Avant la course de ce dimanche (20h00), voici toutes les questions que vous vous posez et leurs éléments de réponse.

"Ferrari a fait une voiture de qualification et Red Bull a fait une voiture de course"

À quelle heure sera donné le départ ?

En France, le Grand Prix du Canada aura lieu en prime time. Extinction des feux à 20h00.

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Grand Prix du Canada

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Verstappen va-t-il vivre une course tranquille ?

Statistiquement, à Montréal, le poleman s'impose près d'une fois sur deux (47,50%). Vendredi, le champion du monde en titre a dominé les essais libres et son rythme devrait vite le rendre intouchable, même si Fernando Alonso tente et réussit une manœuvre au premier virage. Charles Leclerc en fond de grille, Sergio Pérez également très loin, l'Espagnol pourrait d'ailleurs être un allié du leader de Red Bull en sortant les coudes devant Carlos Sainz.

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Alonso et Verstappen sur la même ligne, est-ce inédit ?

Oui... et non. Jamais Alonso n'avait accompagné Max Verstappen sur la même ligne. En revanche, il s'était déjà retrouvé aux côtés de son paternel, Jos. C'était au Grand Prix de Belgique 2001. Verstappen père, pilote Arrows à l'époque, s'était classé 19e devant l'Espagnol, qui disputait alors sa première saison chez Minardi.

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Alonso peut-il accrocher le podium ?

Le double champion du monde est resté prudent : il estime devoir viser entre la 5e et la 7e place. Mais la conjoncture est idéale. Puisque Verstappen (Red Bull) et Sainz (Ferrari) devraient boxer dans une autre catégorie, la première menace s'appelle Lewis Hamilton. Le Britannique a réussi une qualification miraculeuse dans des conditions particulières mais il avait qualifié sa monture de "désastreuse" sur piste sèche.

Les Haas ne visent pas aussi haut, Russell est à distance (7e) et Pérez (13e) et Leclerc (19e) partent de très loin. Le podium sera donc difficile à aller chercher. Mais pas impossible.

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Schumacher s'apprête-t-il à décrocher ses premiers points en Formule 1 ?

Il faudrait un miracle. Ce 6e temps en qualification a fait un bien fou au jeune Allemand, alors que sa place en F1 est menacée, et a visiblement beaucoup ému sa maman, Corinna. Mais la performance des deux Haas samedi soir semble plutôt être un mirage lié aux conditions, si l'on tient compte de ce qu'elles avaient réalisé aux essais.

Une chose est sûre : Mick Schumacher devra réussir une course intelligente puisque des occasions de ce type ne devraient pas se représenter de sitôt. L'écurie américaine n'a toujours pas apporté d'évolution sur sa monoplace et ne le fera qu'une seule fois, cet été...

Que peuvent espérer Pérez et Leclerc ?

"Limiter la casse", comme l'a répété le Mexicain après son erreur en qualification. Checo est 13e sur la grille et il est un vrai spécialiste de l'exercice des remontées. Le Top 5 est largement à sa portée à condition de trouver du rythme. Ce qu'il n'a, de manière étonnante, pas été capable de faire depuis le début du week-end.

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Pour Charles Leclerc, 19e sur la grille après le remplacement de son unité de puissance, la tâche est encore plus complexe. Le Monégasque et la Scuderia ont sacrifié la qualification canadienne en estimant que le circuit Gilles-Villeneuve offrait de nombreuses opportunités. Mais après les essais libres, le leader de l'écurie italienne a confié que les dépassements seraient plus difficiles que prévu. Battre les Mercedes serait un exploit.

Où en est la FIA dans sa lutte contre le marsouinage ?

Elle n'est probablement pas beaucoup plus avancée. Les conditions dans lesquelles ont été disputées la troisième séance d'essais libres et la qualification ne l'ont probablement pas aidée pour effectuer les premières mesures destinées à établir un indice d'oscillations verticales. D'autant que la méthode semblait déjà floue sur le papier.

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Il y a de fortes chances que l'instance se donne plusieurs semaines avant d'établir ce seuil de tolérance de marsouinage au-delà duquel les écuries devront prendre des mesures pour protéger la santé de leurs pilotes.

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Quelles sont les prévisions météo à Montréal ?

Le Grand Prix ne sera pas perturbé par la pluie. Mais les températures ne seront pas très élevées (autour de 20°C), ce qui ne devrait pas faciliter le travail des pilotes pour chauffer les pneus. D'autant que la piste sera "verte", donc moins adhérente, après les averses de samedi.

Quelle stratégie préconise Pirelli ?

Le manufacturier estime qu'un départ en pneus "medium" est la bonne option, avec un seul arrêt pour les troquer contre des "dur". Deux précisions importantes toutefois : l'arrêt est très court au Canada et le risque de voiture de sécurité est élevé.

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