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Insubmersible Mbappé, Juninho lorientais et Dogues muselés : Les tops et les flops de la 30e journée

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 24/03/2021 à 21:31 GMT+1

LIGUE 1 - Une réaction de champion de Kylian Mbappé, un digne héritier de Juninho à Lorient, l'incroyable accident des Lillois, les choix malheureux de Rudi Garcia, un OM à mi-temps, Amine Gouiri et Aurélien Tchouaméni enthousiasmants... Voici les tops et les flops de la 30e journée.

Kylian Mbappé - Les Tops et les Flops de la 30e journée

Crédit: Eurosport

Les tops

  • Mbappé, sans doute et cent buts
Il y a une semaine, Kylian Mbappé était central dans le fiasco à domicile du PSG face à Nantes (1-2), avec une passe décisive… pour l’adversaire. Sept jours et deux doublés plus tard - le premier, mercredi, en Coupe face au LOSC -, le voilà de nouveau dans le rôle du héros. Ses deux réalisations face à l’OL, ce dimanche, lors du succès 2-4 de Paris placent son équipe au sommet du championnat, et lui permettent au passage d’atteindre le cap des 100 buts en L1. Après la rencontre, il s’est amusé de ce redressement de situation express, au micro de Canal Plus : "La semaine dernière, je voulais déjà le faire (marquer son centième but, ndlr) mais j'ai donné un but à Kolo Muani." Mbappé ne veut pas qu’on lui parle d’âge. Mais de doute non plus, semble-t-il.
  • Sambia et Laurienté, du Juninho dans les pieds
Junior Sambia avait pourtant placé la barre très haut. Alors qu'on pouvait attendre Téji Savanier voire Florent Mollet, c'est bien l'ancien Niortais qui s'est chargé d'exécuter un coup franc sublime de près de 30 mètres comme à ses plus belles heures chez les Chamois pour mystifier Benoît Costil. Une frappe digne de Juninho pour égaliser et relancer Montpellier sur la voie de la victoire face à Bordeaux (3-1) ce dimanche. Mais que dire de celle d'Arnaud Laurienté quelques minutes plus tard. Nantes était pourtant prévenu du talent du Merlu, mais cela n'a pas suffi pour l'empêcher d'égaliser d'un coup franc exceptionnel, là aussi de près de 40 mètres (1-1). La course d'élan, la trajectoire du ballon, le dosage de la puissance… Digne de Juninho.
  • Gouiri, toujours plus fort
Amine Gouiri est l’une des seules satisfactions de la saison côté niçois. Il l’a encore prouvé samedi après-midi, dans son jardin, face à l’Olympique de Marseille. Très en jambes, l’attaquant a semé la zizanie sur le côté de Lirola pendant 90 minutes. Il a d’abord étalé son altruisme en offrant une belle passe décisive à Kephren Thuram pour l’ouverture du score du Gym (34e). Et en deuxième période, il a doublé la mise en trompant Steve Mandanda d’une frappe à ras de terre (74e). Avec 12 buts et 6 passes décisives en Ligue 1 cette saison, Amine Gouiri justifie pleinement les 7 millions d’euros investis sur lui l’été dernier par le board niçois. Les dirigeants lyonnais peuvent s’en mordre les doigts…
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  • Tchouaméni, ça devient (très) sérieux
Dans un effectif monégasque qui varie beaucoup, il est un des seuls à être indéboulonnable. Impressionnant depuis le début de saison, et encore plus ces dernières semaines, Aurélien Tchouaméni a une fois de plus montré toute l'étendue de son talent, lors d'un large succès vendredi à Saint-Etienne (0-4), en ouverture de la 30e journée. Omniprésent à la récupération et dans la relance, l'ancien bordelais s'est aussi montré décisif, avec une passe lumineuse pour Jovetic sur l'ouverture du score, et une frappe surpuissante pour doubler la mise et inscrire son deuxième but en Ligue 1. A 21 ans, il n'est pas loin d'être le meilleur milieu de terrain du championnat cette saison. Appelé pour la première fois avec les Espoirs pour l'Euro fin mars, le numéro 8 de l'AS Monaco ne se fixe pas de limite, même à court terme : "Je vais bien savourer avec les Espoirs, mais la prochaine étape c'est les A bien sûr". Avec ce niveau de performances, il se donne en tout cas le droit d'espérer.
  • Face au boulevard laissé, Lens n’a pas tremblé
Samedi, l’OM s’est lourdement incliné sur la pelouse de Nice (3-0) pour la troisième de Sampaoli sur le banc phocéen. Ainsi, les Lensois avaient une occasion en or de s’installer à la cinquième place du classement. Et les Sang et Or ne se sont pas loupés. Sur la pelouse de Strasbourg, les hommes de Franck Haise ont profité des errances défensives des Alsaciens pour s’imposer sur le fil (1-2). Haidara a ouvert le score pour Lens et, après une égalisation de Bellegarde, Fofana a confirmé sa bonne forme du moment pour redonner l’avantage aux siens. Désormais, le club nordiste est bien installé à la cinquième place du classement et compte trois points d’avance sur l’OM, sixième. Quelle saison pour les promus !

Les flops

  • Lille, l'accident…
C'était l'opportunité idéale. Un match face à un mal classé à domicile avant le choc entre ses deux poursuivants, l'OL et le PSG. Lille avait une magnifique occasion à saisir face à Nîmes ce dimanche. Mais les Dogues sont passés à côté de leur sujet. Il faut évidemment rendre hommage aux Crocos, auteurs d'une superbe performance dans le Nord à l'image de leur stratège Zinédine Ferhat (1-2). Mais les Lillois sont restés trop inoffensifs, sans ressort, sans réalisme et ont "oublié de défendre en première période", selon leur capitaine, José Fonte, au micro de Canal+ Sport. La recette d'un accident qui pourrait gâcher tout le travail des Nordistes dans la course au titre.
  • Garcia n'y était pas lui non plus
Lyon est passé à côté de son sujet contre le PSG. Et Rudi Garcia a probablement sa part de responsabilités. L'entraîneur des Gones avait fait le pari d'aligner Mattia De Sciglio au poste d'arrière droit plutôt que Léo Dubois. Il a été perdant sur toute la ligne tant le défenseur italien s'est retrouvé submergé face à la vitesse des attaquants parisiens, à commencer par Kylian Mbappé. Son plan de jeu qui consistait surtout à contrer manquait aussi de ressources après l'ouverture du score des champions de France. A la limite, son coaching a plutôt bien payé avec l'entrée impactante d'Islam Slimani. Mais cela n'a pas suffi à rattraper ces mauvais choix jusque-là.
  • Marseille, une mi-temps et puis s’en va
Pour la troisième de Jorge Sampaoli sur le banc de l’OM, les Marseillais ont entamé la rencontre avec de l’envie et de l’idée dans le jeu. Mais dans la finition, les olympiens ont pêché. Pas les Niçois. Grâce à un but de Thuram à la 34e minute, le Gym a fini la première période avec une longueur d’avance. Payet et ses troupes avaient largement les armes pour rivaliser lors du second acte. Mais ils ont lâché prise. "En seconde période, on n'était pas là, il faut faire mieux pour prendre des points en Ligue 1", a avoué Alvaro après la rencontre au micro de Canal+. Et les faits lui donnent raison : Gouiri (74e) puis Claude Maurice (90e+1) ont profité du relâchement de l’OM pour acter le succès des Niçois. Un faux pas d'autant plus problématique que Lens a gagné.
  • Dijon rejoint Troyes…
Troyes n'est plus seul depuis ce dimanche. Malheureusement pour eux, les Dijonnais ont égalé le triste de record de l'ESTAC établi en 2015-16 en enchaînant un 16e match sans victoire à domicile avec leur défaite face à Reims (0-1). Le DFCO semble condamné à descendre en L2 à la fin de la saison. Son défi, désormais, sera d'éviter d'atteindre la barre des 12 revers consécutifs dans l'élite. Un autre record négatif qui appartient actuellement au CA Paris (1933-34) et à Grenoble (2009-10). Dijon en est à 9…
  • Brest, de l'enthousiasme à la fébrilité
Brest est plutôt du genre à ne pas calculer. Et cela se traduit souvent par des matches spectaculaires et riches en buts. Pas ce dimanche, où les filets n'ont pas tremblé pour la toute première fois de la saison au Stade Francis-Le Blé. Surtout, les hommes d'Olivier Dall'Oglio n'ont pas su développer leur jeu offensif comme ils savent le faire habituellement. L'enjeu du maintien y serait-il pour quelque chose ? "La fébrilité et le manque de confiance venaient peut-être de là, il y avait une crainte de faire des erreurs, reconnaît l'entraîneur brestois. On sait qu'on manque d'expérience, on reste naïfs." Le salut de Brest n'en est pas moins passé par le jeu jusqu'ici. Les Bretons n'ont pas forcément intérêt à changer de recette.
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