Ils ont fait 2008

TSONGA - NADAL : 6-2 6-3 6-2
Venu de nulle part, seulement 38e à l'entame de la saison, Jo-Wilfried Tsonga réalise un Open d'Australie ahurissant. Porté par son énorme première balle et un coup droit dévastateur, le Manceau bouscule tout sur son passage s'offrant notamment le scalp d'Andy Murray, Richard Gasquet et Mikhaïl Youzhny, respectivement de têtes de série 9, 8 et 14, avant de signer un véritable chef d'oeuvre en demi-finale face à un Rafael Nadal, corrigé en trois sets à sens unique.

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DJOKOVIC - TSONGA : 4-6 6-4 6-3 7-6
Novak Djokovic entre enfin dans le cercle très fermé des vainqueurs d'un tournoi du Grand Chelem. Déjà demi-finaliste à Roland-Garros et Wimbledon, finaliste à l'US Open, le Serbe franchit la dernière marche à Melbourne en profitant de la nervosité de Tsonga et s'invite à la lutte que se livrent Rafael Nadal et Roger Federer pour le gain de la première place mondiale. Fort d'un succès lors de la Masters Cup, Djokovic finit l'année à seulement 10 points du Suisse.

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>INTERVIEW : Djokovic : "Indescriptible"

NADAL - FEDERER : 6-1 6-3 6-0
Nadal entre dans une autre dimension. Déjà maître absolu de la terre battue depuis trois saisons, le Majorquin rejoint le mythique Bjorn Borg dans la légende en devenant le 2e joueur de l'histoire à soulever la Coupe des Mousquetaires quatre années consécutives. A cet exploit, l'Espagnol ajoute la manière. Il décroche un quatrième sacre à la Porte d'Auteuil en remportant tous ses matches en 3 manches, en ne concédant que 41 jeux (moins de 6 par match) et en infligeant un terrible humiliant 6-0 au maître Roger Federer. Le visage de l'ATP est en passe de changer.

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>INTERVIEW : Federer : "Une défaite cuisante"
>INTERVIEW : Nadal : "Proche de la perfection"

. WIMBLEDON - FINALE

NADAL - FEDERER : 6-4 6-4 6-7 6-7 9-7
Une finale d'anthologie, désignée comme une des plus belles de l'histoire, conclue à la tombée de la nuit après deux interruptions dues à la pluie. Roger Federer, maître incontesté du All England Club depuis 5 saisons, doit finalement déposer les armes et s'avouer vaincu face à Rafael Nadal, son successeur au sommet de la hiérarchie mondiale. Jusqu'alors roi de la terre battue, le Majorquin fait la démonstration de ses progrès en revers, au service, au filet pour réussir à étendre son royaume jusque sur le gazon de Wimbledon. Un doublé Roland-Garros/Wimbledon que seul Bjorn Borg avait réalisé avant lui dans l'ère Open.

>LE COMPTE RENDU : Nadal éclipse Federer
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. MS CINCINNATI - FINALE

MURRAY - DJOKOVIC : 7-6 7-6
De trois, elle passe à quatre. Alors que la lutte pour le gain de la première place mondiale semblait se résumer à une bataille entre Rafael Nadal, Roger Federer et Novak Djokovic, Andy Murray fait la preuve qu'il faudra désormais compter sur lui. Souvent placé jamais gagnant jusqu'alors, l'Ecossais est récompensé de ses immenses progrès sur le plan physique pour décrocher sa première victoire en Masters Series qui le fait entrer dans une nouvelle dimension. Ce succès retentissant sera suivi d'une place en finale à l'US Open et d'un second sacre en MS à Madrid avec notamment des victoires face à Federer et Nadal et une 4e place au classement ATP à la clef.

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NADAL - GONZALEZ : 6-3 7-6 6-3
Officiellement numéro un mondial depuis seulement quelques heures, Rafael Nadal fête de la plus belle des manières son accession sur le trône de l'ATP en se parant d'or à Pékin. Terre battue, gazon, ciment,... plus rien ne semble pouvoir résister à l'Espagnol qui devient le premier joueur de l'histoire à réaliser le triplé Roland-Garros/Wimbledon/JO après n'avoir seulement concédé que deux défaites lors des 4 derniers mois et décroché la bagatelle de 8 titres. Il n'y a rien à ajouter.

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. US OPEN - FINALE

FEDERER - MURRAY : 6-2 7-5 6-2
Le roi Federer n'est pas mort. Détrôné par Rafael Nadal au sommet de la hiérarchie mondiale, le Suisse démontre à toute la planète tennis que malgré une saison en "demi-teinte" - aucune victoire en Masters Series ni en Grand Chelem jusque-là -, il n'a pas dit son dernier mot et qu'il a encore les moyens de rivaliser avec la nouvelle génération menée par Djokovic et Murray, respectivement battus en demie et en finale. Avec ce succès à New York, Roger Federer devient le premier joueur de l'histoire à remporter deux tournois du Grand Chelem cinq fois consécutivement (Wimbledon - US Open) et se rapproche à une seule longueur du mythique record de Pete Sampras, couronné à 14 reprises en Grand Chelem.

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>INTERVIEW : Federer : "Je me sentais invinscble"

SIMON - NADAL : 3-6 7-5 7-6
Incapable de se hisser une seule fois plus loin qu'en seizième de finale en tournoi du Grand Chelem, Gilles Simon a pourtant été un des grands hommes de la saison. Vainqueur de Novak Djokovic à Marseille, de Roger Federer à Toronto, le Français est devenu le seul avec Andy Murray et Andy Roddick à réussir l'exploit de faire chuter les trois premiers au classement ATP en signant un véritable exploit face à Rafael Nadal en demi-finale au Masters Series de Madrid. Mené d'un set et d'un break, le Niçois fait preuve d'une force mentale sans faille pour résister à la pression du public bouillant et faire chuter le maître à domicile. Fort d'un septième rang mondial, Gilles Simon n'a désormais plus qu'à confirmer en Grand Chelem.

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. MS PARIS-BERCY - FINALE

TSONGA - NALBANDIAN : 6-3 4-6 6-3
Voilà 7 ans que la France attendait ça. Depuis le sacre de Sébastien Grosjean en 2001 au POPB, pas un joueur tricolore n'avait réussi à décrocher une victoire en Masters Series. Pourtant éloigné des terrains pendant plusieurs mois en raison d'une opération à un genou, Jo-Wilfried Tsonga réalise une fin de saison tonitruante avec une première victoire en tournoi à Bangkok avant de tout écraser sur son passage à Paris. Radek Stepanek, Novak Djokovic, Andy Roddick et James Blake passent tour à tour à la moulinette mancelle avant que David Nalbandian ne dépose les armes en finale. Un succès qui permet à Tsonga de s'ouvrir les portes de la Masters Cup.

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>INTERVIEW : Tsonga : "J'ai joué juste"

VERDASCO - ACASUSO : 6-3 6-7 4-6 6-3 6-1
Privée de Rafael Nadal, blessé à un genou, l'Espagne ne semble pas avoir les moyens de pouvoir rivaliser avec la fabuleuse armada argentine poussée par un public brulant et portée par Juan Martin Del Potro et David Nalbandian, alors tous les deux membres du Top 10. Alors que les Sud-Américains s'entredéchirent, les hommes d'Emilio Sanchez font preuve d'une solidarité sans faille qui leur permet de renverser des montagnes. Déjà vainqueur en double la veille aux côtés de Feliciano Lopez, Fernando Verdasco fait honneur à la confiance de son capitaine qui l'a préféré à David Ferrer en donnant le point de la victoire à la formation ibérique en venant à bout en cinq sets de Jose Acasuso.

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